Επιδημία (epidemia) : Comme une épidémie, contagieuse, communicative... C'est ainsi que je veux partager avec vous mes réflexions du moment sur des sujets variés (actualité, humeur, etc.) N'hésitez pas à vous exprimer à votre tour : un blog est surtout vivant par les commentaires de ses visiteurs. Merci d'avance !

dimanche 15 mai 2011

Eurovision 2011 : Amaury Vassili est quand même le meilleur


L'Eurovision, c'est une sorte de truc commercial destiné plus ou moins à désigner un "succès pour l'été", une chanson pour danser, faire la fête, draguer dessus, etc. 

Dans cet ordre d'idées, comment Amaury Vassili , son style et sa chanson auraient-ils pu être diffusés dans les bals ou les discothèques ? Il chante très bien, trop bien pour un concours de variétés. Sélectionner Amaury Vassili pour l'Eurovision, c'était en quelque sorte offrir la perle rare aux cochons...



Amaury Vassili mérite une grande carrière, à la mesure de son talent : je suis persuadée qu'on se souviendra longtemps de lui comme de Caruso ou de Pavarotti, dont il suit avec mérite les traces. 

Par contre, qui se souviendra de la chanson de l'Azerbaïdjan dans quelques mois ou quelques années ? La chansonnette de l'Azerbaïdjan et ses interprètes devraient sans doute sombrer bien vite dans l'oubli, comme avant eux beaucoup de vainqueurs de l'Eurovision ! 


Bravo Amaury, tu étais le meilleur. Mais ce minable concours de l'Eurovision assaisonné de mercantilisme et de géopolitique n'est pas à la mesure de ton talent. Je crois en toi, et je suis persuadée que tu auras une très grande carrière internationale.




mardi 1 février 2011

Scandaleux : Comment rater l'éducation d'un enfant, en lui faisant porter un vêtement humiliant...



La semaine passée, alors que je musardais au rayon "vêtements enfant" du supermarché où je vais le plus souvent faire mes courses, j'ai été particulièrement choquée par un sweat-shirt qui fait partie d'une nouvelle collection de vêtements pour enfants décorée de personnages de la série "Les Bonshommes et les Dames".
En effet, si plusieurs autres vêtements de la gamme représentent des personnages qui me semblent plus anodins, tel Monsieur Costaud dont l'aspect carré donne une impression d'heureuse stabilité, ou même Monsieur Malchance dont le bandage autour de la tête ne cache pas son sourire, il n'en est pas de même pour ce pauvre Monsieur Mal Elevé qui en plus d'un air renfrogné sous ses oreilles cachées par des écouteurs le renfermant dans sa solitude porte en commentaire "Je n'écoute pas"... 
Si ce pauvre Monsieur mal Elevé vous fait sourire, je peux vous assurer qu'il n'en est pas de même pour moi. En effet, je trouve ce sweat-shirt encore plus humiliant et anti-éducatif que tous les bonnets d'ânes dont on affublait les mauvais élèves au temps de nos grands-parents (ou même de nos arrière grands-parents, maintenant...). J'imagine déjà les moqueries des camarades d'école (du moins, les camarades d'école qui savent lire...), ou plus grave encore les remarques du personnel enseignant qui croiraient spirituel de relever que la phrase du sweat-shirt dit la vérité pour l'enfant qui le porte... 
L'humiliation a-t-elle une valeur éducative ? Selon moi il n'en est rien, je pense même que c'est tout le contraire : si on ne fait pas l'effort de comprendre l'enfant et si on ne cherche pas à connaître les vraies raisons qui l'empêchent de suivre les règles de vie en société et d'adopter le comportement d'un "bon" élève qui s'applique dans son travail afin de progresser, si on l'humilie plutôt que de l'aider de manière positive et constructif en le félicitant lorsqu'il fait des efforts aussi minimes soient-ils, l'enfant (l'adulte ensuite) s'empêtrera dans ce rôle de cancer ou d'élément perturbateur qu'on lui attribue, et il sera pour lui de plus en plus difficile de se débarrasser de cette étiquette négative que les adultes lui auront collée dessus.
Ce sweat-shirt me rappelle aussi un autre vêtement du même genre, qu'une grand-mère avait offert à un petit-enfant de mon entourage il y a de cela un peu moins d'une trentaine d'années. Ce petit garçon qui avait du mal à apprendre ses tables de multiplications avait reçu un tee-shirt sur lequel des personnages de la bande dessinée Charlie Brown se faisaient face, l'un des personnages apostrophant un autre avec une bulle dans laquelle était écrit "Incapable !"(voir photo ci-dessous)


Etait-ce une façon de donner toutes ses chances dans la vie, à ce petit garçon, que de coller sur lui cette étiquette tellement humiliante ? N'aurait-il pas plutôt fallu l'encourager, par exemple en le complimentant pour se dessins pleins de créativité et d'application, ainsi l'enfant aurait sans doute retrouvé sa confiance en lui et dans les adultes, ce qui l'aurait motivé pour apprendre avec un peu plus d'entrain les matières qui lui semblaient plus rébarbatives, comme les tables de multiplications et autres subtilités mathématiques...

S'il vous plaît : n'achetez pas pour un enfant de vêtement qui pourrait le ridiculiser, ou qui en raison d'une phrase négative influencerait son comportement et par là même son avenir.





mardi 9 novembre 2010

Les salariés de Pôle emploi en grève ce mardi - Social - Nouvelobs.com

ma réaction à l'info "Les salariés de Pôle emploi en grève ce mardi - Social - Nouvelobs.com"

Chacun son tour !

Il y a une dizaine d'années j'essayais de revenir à la vie active à l'âge de 44 ans, après avoir élevé mes six enfants.

La conseillère de l'ANPE qui m'avait reçue m'avait dit tout simplement "Vous êtes trop vieille pour trouver un emploi" - quel tact, quelle élégance !

Comme elle semblait avoir une dizaine d'années de moins que moi, j'avais juste pensé "T'inquiète, ma petite, la roue tourne, ça peut aussi t'arriver un jour d’être à ma place".

Et voilà ! Dix ans après, compression de personnel à Pôle Emploi : elle risque à son tour de se trouver demandeuse d'emploi, et "trop vieille" !!!

De se trouver en position de demandeur d'emploi sera très instructif pour celles et ceux (heureusement, pas tous les agents de Pôle Emploi, il faut en convenir...) qui ont humilié ou mal conseillé tant de chômeurs. Devrions-nous les plaindre ?

© Clementia, 9 novembre 2010

lundi 8 novembre 2010

Pour commander mon livre "Une histoire d'amour de Clementia"

Vous pouvez désormais commander mon livre "Une histoire d'amour de Clementia" en vous connectant sur


samedi 6 novembre 2010

Clementia's poetry blog: ça y est ! mon premier livre est paru !



Youpi ça y est ! Mon livre "Une histoire d'amour de Clementia" est paru !


Disponible sur Internet http://auxilivre.fr/


et ce week-end au

5ème Salon du Livre des Auteurs Régionaux àSélestat

(les 6 & 7 Novembre 2010 - Salle Sainte-Barbe, 4 rue de la Poste, 9700 Sélestat)


Pour ma part, j'y serai l'après-midi du dimanche 7 novembre, et j'espère avoir le plaisir de vous y rencontrer...

dimanche 31 octobre 2010

Michèle Torr - A Mon Père


Week-end de fin d'octobre à début novembre : journées consacrées à se souvenir de ceux qui sont passés de l'autre côté... Souvenirs des jours enfuis...

mercredi 27 octobre 2010

Insolite - Des relances de cotisations envoyées au défunt jusqu'au cimetière - L'Alsace


Vu dans la presse :

Insolite - Des relances de cotisations envoyées au défunt jusqu'au cimetière - L'Alsace

Insolite

Des relances de cotisations envoyées au défunt jusqu'au cimetière

Un organisme de protection sociale a envoyé des courriers d'appel à cotisations à un défunt à l'adresse de son cimetière à Arleux (Nord), raconte mercredi le journal La Voix du Nord.

Lasse de continuer à recevoir les courriers de relance du Régime social des indépendants (RSI) au nom de son époux décédé en mai dernier, Lysiane Duwel avait fini par leur écrire sèchement que sa nouvelle adresse était le cimetière de cette localité.

Sans tenir compte de l'anomalie, la caisse a continué à adresser les courriers jusqu'au «dernier avis avant poursuite» à cette adresse insolite. C'est le gardien du cimetière qui les a réceptionnés et transmis à la mairie qui les a fait suivre à la veuve.

Celle-ci, qui était batelière avec son mari, avant de redevenir salariée sur un autre bateau depuis son veuvage, estime pourtant avoir effectué toutes les démarches nécessaires. Elle a déclaré le décès ainsi que la cessation d'activité indépendante, versant même une ultime cotisation après le décès de son époux.

«Je ne demande pas de réparation financière, je veux juste qu'ils me laissent tranquille», a déclaré Lisiane Duwel à La Voix du Nord.

Le RSI ne pouvait être joint par l'AFP mercredi dans la matinée.

(source : Journal L'Alsace du 27 octobre 2010 - cliquez ici pour lire l'article dans son contexte original)

Le Papier et le Pixel : fable d’un La Fontaine moderne sur l’avènement du numérique | Villemagne

Le Papier et le Pixel : fable d’un La Fontaine moderne sur l’avènement du numérique Villemagne




"Maître Papier, sur une étagère perché,

Tenait en son bec un beau livre..."

lire la suite ici

Prière pénitentielle des conducteurs, du Père Guy Gilbert "prêtre des loubards"


Prière pénitentielle des conducteurs, du Père Guy Gilbert "prêtre des loubards"



PRIERE PENITENTIELLE DES CONDUCTEURS


Pardon, Seigneur, pour l'immense Sarajevo que sont les routes de France où, nous, les snippers du bitume, nous ne visons personne, mais tuons n'importe qui par nos excès de vitesse.


Pitié, Seigneur, pour tant d'innocents écrasés, pane qu'ils ont eu le malheur de traverser la départementale qui coupe leur village, alors que nous foncions à cent vingt kilomètres à l'heure.


Pardon pour ce père qui, voulant arriver à l'heure pour un repas de famille, a doublé dans un virage en décimant sa propre famille. Il a tué, de plus, le père, la mère et un enfant dans la voiture arrivant en face. Sept gosses s'y blottissaient... Pitié pour les six orphelins blessés dont deux sont handicapés à vie.


Pardon, Seigneur, de me foutre complètement de la vie des autres conducteurs mais de respecter uniquement l'emplacement des radars et l'endroit où les policiers sont embusqués.


Pardon, Seigneur, pour les centaines de jeunes qu'on trouve rituellement, chaque année, le samedi soir, déchiquetés dans les restes de leur voiture ou brûlés vifs en sortant des boîtes de nuit.


Pardon, Seigneur, pour les voitures nouvelles, spéciales jeunes, que nous leur vendons allégrement, grâce en partie au cadran de vitesse indiquant deux cents kilomètres à l'heure. Aie pitié de nous, adultes, leurs marchands de mort.


Pardon pour les bras d'honneur et autres gestes, face à un fou du volant, alors que nous savons que cela exacerbera son agressivité, en l'appelant à un peu plus de violence.


Pardon, Seigneur, pour nous les anciens qui, nous considérant comme très verts, refusons de nous résoudre à lâcher le volant, prétextant que notre vue ne baisse pas trop et que nous entendons très bien d'une seule oreille.


Pardon, enfin, Seigneur, pour être sans pitié pour le criminel alors que nous nous trouvons tant de circonstances atténuantes quand nous tuons sur la route par homicide involontaire, à la suite d'imprudences multiples ou d'un trop-plein d'alcool.


Aide-moi, Seigneur, chaque fois que je prends ma voiture, à faire une courte prière pour Te demander une conduite pacifique, un accélérateur respectueux des limites et un grand amour de l'autre.


Père Guy Gilbert

(mars 1994, dans sa chronique dans la revue « la Croix »)