Επιδημία (epidemia) : Comme une épidémie, contagieuse, communicative... C'est ainsi que je veux partager avec vous mes réflexions du moment sur des sujets variés (actualité, humeur, etc.) N'hésitez pas à vous exprimer à votre tour : un blog est surtout vivant par les commentaires de ses visiteurs. Merci d'avance !

jeudi 24 avril 2008

Quand une femme ment...

Chers amis blogueurs, j'ai reçu aujourd'hui dans mes mails une petite histoire très intéressante, que je veux vous raconter à mon tour :


Un jour, une couturière cousait, assise au bord de la rivière. Soudain, son dé tomba dans la rivière. Comme elle hurlait de désespoir, le Seigneur apparut et lui demanda: "Chère fille, pourquoi pleures-tu?" La couturière répondit que son dé était tombé dans la rivière, et elle en avait besoin pour aider son mari à nourrir sa famille. Le Seigneur plongea la main dans l'eau et en sortit un dé en or avec des saphirs.


"Est-ce ton dé?" demanda le Seigneur. "Non," répondit la couturière. Le Seigneur plongea à nouveau la main dans la rivière et en ressortit un dé en or et rubis.


"Est-ce ceci ton dé?" demanda-t-il une nouvelle fois. À nouveau, la couturière répondit "Non." Le Seigneur plongea une troisième fois la main dans la rivière et en ressortit un dé en cuir




"Est-ce ton dé?" demanda le Seigneur. "Oui" répondit la couturière. Le Seigneur fut content de l'honnêteté de la femme et lui donna les trois dés de couture... La couturière rentra à la maison heureuse.


Quelques années plus tard, pendant une promenade du couple au bord de la rivière, le mari tomba dans l'eau et disparut dans le courant. La couturière hurla de tous ses poumons. Le Seigneur lui apparut à nouveau et lui demanda: "Femme, pourquoi pleures-tu?" La couturière répondit: "Oh Seigneur, mon mari est tombé dans la rivière!" Le Seigneur plongea la main dans l'eau et en ressortit George Clooney: "Femme: est-ce ton mari???"


"Ouiiii!!!" hurla la femme. Le Seigneur, furieux: "Tu as menti, ce n'est pas vrai!!" La couturière répondit: "Pardonnez-moi Seigneur. Il y a eu malentendu: si j'avais dit 'non' à George Clooney, vous auriez sorti Brad Pitt..."



"...et si j'avais dit 'non' à lui aussi, vous auriez sorti mon mari. Et si à ce moment j'avais dit 'oui', vous m'auriez donné les trois. Seigneur, ma santé n'est plus si bonne, je n'aurais pas pu prendre soin de trois maris. C'est POUR CELA que j'ai dit 'oui à George Clooney." Ainsi, le Seigneur permit à la couturière de garder Clooney avec elle.

La morale de l'histoire?
Quand une femme ment, c'est pour une raison juste et honorable et c'est dans l'intérêt de tout le monde..........

mardi 15 avril 2008

Lu dans la presse : 1er mai et Ascension, Polémique autour d'un jour chômé supplémentaire




Alors que la direction générale du travail le recommande, sous une certaine condition, de nombreux chefs d’entreprise refusent l’octroi d’un jour chômé supplémentaire en raison de la coïncidence cette année du 1er Mai et du jeudi de l’Ascension.
Aucun texte de loi ne fixe une règle générale pour ce cas très particulier intervenant une à deux fois par siècle. Ce quasi vide juridique est mis en avant par le patronat pour justifier le refus d’un jour chômé supplémentaire pour compenser une rare coïncidence. En 2008, le 1er Mai, fête du travail, coïncidera avec le jeudi de l’Ascension, fête religieuse (L’Alsace du 19 mars). Un tel chevauchement était intervenu la dernière fois en 1913. Il ne se reproduira plus avant 2160. Un cas similaire était apparu en 1997, année de la coïncidence du 8 Mai et du jeudi de l’Ascension.
Bonne ou fausse note ?
La sous-direction de la politique individuelle et collective du travail au ministère du travail et de l’emploi à Paris, qui a été chargée de prendre position sur cette épineuse question, a rédigé une note datée du 16 janvier 2008. Cette note, qui s’inspire d’une autre note de la direction des relations du travail du 12 octobre 2007, stipule que si la convention collective prévoit le chômage des jours fériés, les salariés « absents le 1er Mai au titre de la fête du travail devront bénéficier d’un jour de repos supplémentaire dans l’année au titre du jeudi de l’Ascension ». À l’inverse, si la convention ne prévoit rien, les salariés ne pourraient revendiquer aucune compensation. Cette position se fonde sur un arrêt de la Cour de cassation du 21 juin 2005 relative à la convention des établissements d’hospitalisation, de soins, de cure, de garde et d’assistance privés à but non lucratif (FEHAP). « Cet arrêt ne saurait avoir une portée générale », estime Jean-Yves Simon, avocat à Mulhouse, spécialiste en droit social. « Aucun texte légal ne prévoit cette récupération », souligne-t-il. Et pour cause : à l’époque de l’ordonnance du 16 août 1892 visant les jours fériés, ces jours chômés n’étaient pas rémunérés. « Tout dépend de la rédaction de la convention collective et de l’interprétation qu’en donnent les parties signataires », explique Me Jean-Yves Simon. « Nous avons recommandé à nos sections d’entreprise de réclamer un jour chômé supplémentaire », signale Alain Kaufmann, secrétaire général de la CFTC du Haut-Rhin. « En cas de refus, nous nous réservons la possibilité d’entreprendre un recours en justice ». La CGT et FO ont pris une position similaire. La CFDT Alsace est catégorique : « Les salariés soumis au droit local ont droit à un jour de repos supplémentaire » pour compenser la coïncidence, « même si la convention collective ne détaille pas explicitement les jours fériés ». Explication avancée : « La loi locale est une norme supérieure aux conventions ou accords collectifs ». En fait, la coïncidence de deux jours fériés n’est pas envisagée dans le droit local. « Il n’a pas pour objet de donner aux salariés d’Alsace Moselle un droit à 13 jours fériés chômés, mais seulement à imposer que les jours qu’il liste comme étant fériés soient des jours chômés », nuance Laurence Grisey Martinez, juriste à l’institut du droit local (IDL). De bon gré ou mal gré, l’octroi ou non d’un jour chômé supplémentaire servira de baromètre du climat social dans les entreprises en cette année bissextile où l’on aura forcément travaillé un jour supplémentaire.


Adrien Dentz
(source : Journal L'Alsace du 15/04/2008)