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samedi 29 mars 2008

Quand je fouille dans mes archives familiales : Courrier des lecteurs, la route qui tue

Dans mon précédent post, je reproduisais une prise de position que j'avais faite dans un courrier des lecteurs au Journal L'Alsace en décembre 1987 au sujet de "la route qui tue". Quelques années après, c'est ma fille Rose-Noëlle, âgée alors de 13 ans, qui a vu sa lettre publiée dans le courrier des lecteurs du Journal L'Alsace du 25 mars 1995. Elle voulait témoigner ainsi de ses craintes vis-à-vis des chauffards et des criminels de la route.

Je reproduis ci-dessous cette prise de position :


Je crois que les conducteurs qui font des excès de vitesse devraient être sévèrement punis (amendes, retrait de permis) car à un instant ou à un autre un obstacle peut survenir et alors ils devraient freiner au dernier moment et ce serait dangereux, comme les gens qui tournent sur la route au lieu de chercher à s'arrêter ou à manoeuvrer là où ils ne gêneraient pas (parking, etc.).

On accuse souvent les camionneurs alors que c'est souvent plutôt de la faute des automobilistes. Et j'en profite pour dire qu'à cause des voitures, chaque jour plusieurs enfants se fotn renverser ou même écraser à cause des conducteurs trop pressés. Alors calmez-vous et pensez un peu aux autres (enfants, piétons).

J'ai treize ans et je veux vivre. Je ne voudrais pas que ma vie soit trop vite interrompue à cause d'un fou du volant, de même que je ne voudrais pas être handicapée à cause d'un accident de la route.

(Rose-Noëlle, dans L'Alsace du 25 mars 1995)

Quand je fouille dans mes archives familiales : Courrier des lecteurs, la route qui tue

En rangeant d'anciennes coupures de presse, j'ai retrouvé un extrait du courrier des lecteurs paru dans le Journal L'Alsace en décembre 1987. Réactions à la suite d'un tragique accident ; un accident de plus, dans une série sans fin, car peut-on dire que les choses ont vraiment changé depuis sur la route ? Je recopie ci-dessous ma prise de position d'il y a déjà plus de vingt ans.



La violence routière et toutes ses victimes innocentes, ça suffit. enfants renversés en pleine agglomération, autres innocentes victimes qui marchaient sur le trottoir... Quel parent, en voyant partir son enfant, n'a jamais craint de ne plus le revoir, victime de la circulation ? La fatalité, le destin, ne devraient jamais pouvoir être invoqués. Nous sommes tous coupables, plus ou moins consciemment, d'erreurs sur la route. C'est notre comportement que nous devons changer. Il faut améliorer la sécurité. Par l'enseignement des règles de circulation dès la maternelle. Par la mise en place systématique de ralentisseurs (si ça casse les amortisseurs, c'est bien fait, on n'a qu'à rouler plus lentement). Par des contrôles plus fréquents et une répression plus sévère, sans possibilité de faire sauter les P.V.

(Clementia dans le Journal L'Alsace du 5 décembre 1987)