Επιδημία (epidemia) : Comme une épidémie, contagieuse, communicative... C'est ainsi que je veux partager avec vous mes réflexions du moment sur des sujets variés (actualité, humeur, etc.) N'hésitez pas à vous exprimer à votre tour : un blog est surtout vivant par les commentaires de ses visiteurs. Merci d'avance !

vendredi 1 février 2008

Projet du gouvernement pour des toilettes propres à l'école



J'ai entendu hier aux infos que le gouvernement français projetait de mettre des mesures en place afin d'améliorer l'hygiène des toilettes à l'école, "dès" la rentrée de septembre 2008.
Dans le reportage, il était question d'un rapport officiel qui relatait l'état déplorable des WC dans l'enseignement primaire. en effet, de très nombreux élèves scolarisés dans l'école primaire souffrent de maux de ventre parce qu'il se retiennent d'aller aux toilettes, vu la saleté repoussante des sanitaires à l'école.
Je ne peux que confirmer les résultats de cette enquête, et même apporter des précisions supplémentaires. En effet, si à l'école primaire les toilettes sont souvent très sales, elles sont souvent encore bien plus repoussantes au collège et au lycée. Et là, cela devient vraiment grave quand on sait que la plupart des élèves sont demi-pensionnaires au collège ou au lycée, ce qui veut dire qu'ils se retiennent toute la journée d'aller aux toilettes !
Résultat : cystites, infections urinaires à répétition, et tant d'autres problèmes de santé, qui peuvent même survenir des années plus tard...
Tenons aussi compte du fait qu'à cet âge-là, les filles sont déjà réglées et connaissent donc des périodes menstruelles très inconfortables si elles ne peuvent pas aller aux toilettes au courant de la journée, craignant le manque de confort dû à la malpropreté des lieux d'aisance...

Pourquoi le manque de propreté dans les toilettes des établissements scolaires ?
Plusieurs raisons, dont notamment :
- le manque d'éducation (familiale) et de respect de l'autre de la part d'un grand nombre d'élèves
- le manque de personnel d'entretien (les toilettes ne sont pas toujours nettoyée quotidiennement dans les établissements scolaires, malgré le grand nombre de personnes qui sont censées les utiliser !)
...

Qu'en pensez-vous, amis blogueurs ?

mercredi 30 janvier 2008

Les joies des Habitations à Loyer Modéré




Voilà plusieurs jours que ce projet de blog me trottait dans la tête.
Besoin de râler et de partager ma mauvaise humeur au sujet des déplorables conditions dans lesquelles vivent tant de locataires de logements sociaux en France (et sans doute aussi ailleurs de par le monde).

Oui, bien sûr, de quoi nous plaignons-nous : nous avons un logement, même s'il ne ressemble nullement à un fantastique palace où se prélassent tant de célébrités plus nanties ! Quand on songe ne serait-ce qu'un instant à tous les sans-abri : tous ces humains dans notre pays (soi-disant civilisé) qui n'a pas de solution acceptable pour offrir un toit décent aux blessés de la vie, tant de gens qui galèrent, qui n'ont plus de quoi se nourrir ou se loger, et qui souvent même ont un travail mais pas de logement...

Mais mon propos d'aujourd'hui concerne donc les locataires de logements sociaux, ce qu'on nommait il y a quelques années encore des H.L.M. (Habitations à Loyer Modéré, mais comme le dit si bien Jamel Debbouzze c'est surtout pour des Habitants Logés Misérablement...). Maintenant les sociétés qui gèrent ces logements sociaux se sont la plupart du temps rebaptisées "Habitat ceci" ou "Résidences cela"... prenant de beaux noms ou sigles qui doivent faire bonne impression pour les locataires un peu plus aisés qui louent ou accèdent à la propriété d'habitations un peu plus "haut de gamme" gérées par les mêmes sociétés.
Un logement à deux vitesses géré par les mêmes bailleurs, voilà ce qu'est l'habitat social de nos jours. Aux familles moyennement aisées les beaux logements neufs confortables dans de petites résidences agréables de quartiers "tranquilles" (ces logements-là ne sont pas dans des "quartiers chauds" ou des "banlieues où ça craint"). Par contre, pour les familles aux revenus plus modestes, SMICards, RMIstes, chômeurs... les logements attribués le sont dans les grandes tours ou barrettes des banlieues qui ne sont pas forcément des "zones de non-droit" ou des "quartiers haut-les-mains" comme certains démagogues voudraient nous le faire croire.
Un confort à deux vitesses, des services "à la tête du client"... Croyez-vous que cela soit juste ?

Dans les quartiers les plus défavorisés, la saleté vient entre autres du manque d'entretien par les bailleurs sociaux : espaces verts laissés à l'abandon, réparations et entretien divers effectués avec bien moins d'empressement et de constance que dans les quartiers résidentiels plus aisés.

En vrac, citons :

- les cafards qui pullulent dans les appartements, les désinsectisations trop peu fréquentes, trop inefficaces et faites avec souvent trop peu de sérieux par les employés des sociétés affectées à cette tâches, bien que leurs services soient facturés au prix forts aux locataires.

- les ascenseurs d'un autre âge : la plupart datent une trentaine d'années et ne supportent plus le poids des âges et d'un usage constant : ils sont en panne la plupart du temps, ou sont mal entretenus ; malgré une nouvelle léglisation qui se prétend sévères, il y a encore énormément d'ascenseurs dangereux et pas mis aux normes - combien d'accidents mortels faudra-t-il encore pour que cela change ?

- les pannes de chauffage ou d'eau chaude, à répétition, qui surviennent généralement la nuit, ou le week-end, principalement quand il fait froid - et le service d'astreinte qui est pafrois injoignable ou ne se dépêche pas particulièrement pour intervenir ; dans le même ordre d'idée, les coupures subites d'eau sans prévenir pour travaux ou causées par des ruptures de canalisation (très pratique de se rincer les cheveux pendant un shampooing colorant, quand subitement il n'y a plus d'eau du tout !)

...


Voilà, c'était ce que j'avais à dire pour aujourd'hui !

Et maintenant : à vous la parole, chers amis blogueurs...

jeudi 3 mai 2007

Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour !






Dans notre pays, comme dans beaucoup de pays occidentaux, il a été constaté une forte (le mot est doublement approprié !) augmentation de l'obésité, et ceci dès l'enfance.

Les gens mangent mal, les gens mangent trop, les gens ne se bougent pas assez, etc...

Alors désormais à la télévision, au moment des spots publicitaires, nous voyons apparaître des slogans pour nous inciter à manger de façon plus équilibrée
"Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop salé, trop sucré"
"Pour votre santé, évitez de manger entre les repas"
"Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière"
"Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour" 

Et ainsi, on peut continuer de façon éhontée à nous abreuver, abrutir, gaver, faire saliver, créer de faux besoins, etc. avec toutes les publicités pour des aliments complètement néfastes à la santé : petits-déjeûners, goûters, gourmandises diverses, préparations industrielles pour repas tout prêts, etc.  Tous ces aliments nous sont proposés en vantant des mérites qu'ils n'ont pas, leur seul vrai mérite étant de booster les ventes des entreprises qui les produisent et donc de permettre à des gens de travailler, tout en soumettant nos porte-monnaie à un véritable régime amincissant !

Mais regardez un peu autour de vous : quelles sont les populations le plus touchées par l'obésité ? Dans quelles couches sociales trouve-t-on le plus de personnes ayant du mal à se vêtir dans les tailles prétendument "normalisées" (entre 38 et 42 chez les femmes, car tout ce qui est au-desssus ces tailles devrait paraît-il se mettre au régime...) ?

La réponse, vous l'avez comme moi : les personnes ayant des revenus confortables ont les moyens de
- manger équilibré
- choisir l'alimentation la meilleure
- s'inscrire à diverses activités sportives aidant à garder ou retrouver la ligne idéale
- s'offir thalassothérapie et/ou cures d'amincissement
- dans les pires des cas, remodeler son corps par liposuccion et chirurgie esthétique

Par contre, c'est dans les ménages aux faibles revenus qu'on rencontre le plus de cas d'obésité.

Le stress et le souci sont déjà des causes reconnues d'augmentation du poids, même lorsque la personne mange de façon équilibrée et en quantités raisonnables, même si elle bouge pour éliminer... Les nuits d'insomnie sont aussi néfastes au métabolisme que les repas pris sur le pouce entre deux trajets maison-boulot ou maison-école...  et que dire des besoins de compenser quand on se fait du souci et que l'on se rabat vers le frigo ou les sucreries !


Pour manger équilibré, il faut aussi avoir les moyens de se payer tout au long de l'année une nourriture correspondant aux règles de la meilleure diétéitque ! Au prix où sont les fruits et les légumes (pour ne parler que d'eux car ce sont les aliments les plus sains), il y a énormément (de plus plus) de familles qui ne peuvent pas les faire figurer quotidiennement à leur menu. D'ailleurs, qui peut encore oser parler de menu ou d'alimentation saine, pour toutes les familles où les fins de mois commencent au jour de paie, dès qu'est payé le loyer et qu'il faut gérer le quotidien avec trois fois rien et pas grand-chose !

Pratiquer régulièrement du sport... à part la marche qui est l'activité la moins onéreuse, ce n'est pas à la portée de tout le monde non plus, d'autant plus que le budget consacré aux loisirs est nul dans les familles où on doit déjà réfléchir comment on paiera la nourriture au quotidien et les moyens de transport pour se rendre à un travail quand on a encore  la chance d'en avoir un !   

Tout le reste (thalasso, cures, soins esthétiques... ) n'est que du luxe quand on ne peut déjà consacrer au quotidien que le strict minimum.

Alors, franchement... les obèses sont-ils obèses par leur faute ? Ne croyez-vous pas que la majorité d'entre eux rêve d'avoir du temps et de la sérénité pour manger calmement et bien assimiler ce qu'ils mangent ? Ne croyez-vous pas qu'ils souhaiteraient pouvoir se payer cinq fruits et légumes par jour plutôt qu'un paquet de pâtes ou quelques pommes de terre ? Ne croyez-vous pas qu'ils aimeraient avoir les moyens financiers pour s'inscrire à une activité sportive ? Ne pensez-vous pas qu'ils aimeraient pouvoir décompresser quelques jours en thalassothérapie s'ils en avaient la possibilité ? Et ne pensez-vous pas qu'en dernier recours ils aimeraient bien pouvoir retrouver une silhouette acceptable en ayant recours à une chirurgie esthétique qui serait correctement prise en charge par la Sécurité Sociale ?

Oui :
Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour et pratiquez une activité physique régulière SI VOUS EN AVEZ LES MOYENS ! 

Prix de l'essence : toujours plus !




IL Y EN A MARRE...

L'essence a ENCORE augmenté !

(Je vous parle des tarifs du Sans plomb 95, car il y a belle lurette que je ne me fournis plus en Sans plomb 98, en effet le SP95 suffit à faire fonctionner notre basique véhicule qui n'est pas de toute jeunesse)

Je me fournis quasiment toujours à la même station essence qui est située à l'enseigne relativement bon marché des "nouveaux commerçants" (pour ne pas nommer la chaîne de magasins en question), quelque part en Alsace. Et donc je compare facilement le prix de l'essence d'un plein à l'autre.

Il y a un mois, le SP95 était encore à 1,25 € le litre
ensuite, juste avant Pâques : 1,27 € le litre
il y a une semaine : 1,29 € le litre
ce matin : 1,30 € le litre !!!!!!!!!!!!!!!!!

(pour le SP98 les prix grimpent de la même manière en même temps, avec une différence d'1 à 2 cts par litre entre SP95 et SP98)

La plupart des automobilistes n'ont pas le choix : il faut bien faire la majorité de nos trajets en voiture, surtout que d'un autre côté nous sommes de plus en plus mal desservis par les transports en commun (les petites gares qui ne sont plus rentables ferment, ou les trains ne s'y arrêtent quasiement plus ; les bus ou les autocars eux aussi se font de plus en plus rares, sauf dans les grandes villes)...

On a vraiment l'impression que les automobilistes sont de plus en plus les vaches à lait du fisc et des grands fournisseurs de produits pétroliers... 

lundi 30 avril 2007

Politique ou polémiques ?




Ces deux mots, POLITIQUE et POLEMIQUE, me semblent ne faire qu'un dans l'esprit de nombreuses personnes, en particulier de beaucoup de ceux qui veulent se mêler de politique.

Hors, ils ne veulent en réalité pas du tout dire la même chose :

- POLITIQUE, qui vient du grec polis signifiant ville, se rapporte à l'ensemble de l'organisation de la ville, de l'état et à l'ensemble des mesures qui sont prises collectivement ou individuellement pour le fonctionnement et l'autorité d'un Etat ou d'une société. 
(le mot POLICE vient d'ailleurs aussi du grec politeia qui signifieorganisation politique et se rapporte donc  à ce qui sert à garantir l'ordre public ou le bon fonctionnement des institutions au service de la société).

POLEMIQUE, qui vient du grec polemikos signifiant relatif à la guerre (polemos) qualifie des échanges vifs, des controverses, menés le plus souvent par écrit.

Je veux compléter ces deux définitions par celle du mot REPUBLIQUEqui vient du latin res publica, chose publique.On peut rapprocher PUBLIC (du latin publica) à PEUPLE (du latin populus) pour qualifier ce qui est relatif à l'ensemble des personnes vivant en un lieu donné, ville, région ou Etat.

Ceux qui pratiquent la POLITIQUE devraient pouvoir s'occuper de la REPUBLIQUE ( dans le sens de l'organisation de la vie en société pour le bien de tous) sans avoir à tout propos recours à la POLEMIQUE.

Ne peut-on pas construire plus solidement pour le bien de tous par des échanges d'idées sereins et altruistes, que par les luttes acharnées en vue d'obtenir pouvoir personnel et vaine gloire plus ou moins éphémère...

dimanche 29 avril 2007

La société dont je rêve pour demain





Il était une fois... le pasteur Martin Luther King et son célèbre  "I had a dream" (cliquez sur les mots soulignés pour lire tout sur le rêve de M L. King)... C'était un discours d'avant-garde, où il était question d'une société respectant tout être humain, sans racisme ni ségrégation. Depuis l'époque où il fut prononcé, il y a eu des progrès, mais ce n'est pas encore suffisant. Notre monde souffre encore de la folie et de l'égoïsme d'hommes et de nations qui veulent imposer leur puissance aux plus faibles.

Mes propres réflexions sont inspirées par Martin Luther King et aussi par de grands penseurs humanistes de diverses époques. 
Alors aujourd'hui encore et plus que jamais, j'ose moi aussi faire ce rêve que dans un avenir que j'espère proche les outils de guerre pourront être forgés en instruments destinés à la culture dans tous les sens du terme (des outils destinés à la culture agricole et horticole, mais aussi des instruments de musique, des outils de sculpteur, des ciseaux de couturière, etc).
Je rêve et j'espère que les luttes pour d'illusoires pouvoirs seront oubliées et laisseront place à une saine émulation intellectuelle et artistique, dans un monde où l'argent et les possessions matérielles auront cessé de régner.
Je rêve d'une société où, partout dans le monde, pour le même travail il y aura la même rémunération, une société où il n'y aura plus de surenchères et où les fruits du travail auront la même valeur "marchande" sans aucune concurrence malsaine.
Je rêve d’un monde où chacun disposera au départ d’un même « capital » avec lequel il pourra s’offrir ce qui lui convient selon ses besoins et ses aspirations.
Dans le monde dont je rêve, le système actuel des monnaies et de l’argent pourra, par exemple, être remplacé par des points, un peu comme dans les jeux vidéo. Chacun pourra augmenter ses points de diverses manières selon ses capacités : par son travail, mais aussi par toute création artistique ou autre, et encore par les services qu’il rendra à la société (le bénévolat trouvera ainsi une contrepartie). Chaque habitant de la terre se sentira valorisé, car ses compétences trouveront une juste reconnaissance. En effet, je pense que chaque être a ses propres domaines de compétences où il peut exceller et être utile aux autres tout en étant considéré et valorisé ; il suffit de donner à chacun les moyens de dépister ses compétences et ses aspirations, afin qu’il puisse les utiliser pour son plus grand plaisir et celui d’autrui.
Je rêve, je rêve... Des ouvrages tels La République (Platon) et l'Utopie(Thomas More) peuvent inspirer des bonnes volontés pour un monde où demain nous ne serons plus considérés comme de doux rêveurs mais comme des êtres réalistes et constructifs qui auront été juste un peu en avance sur leur temps dans le domaine des idées.  

vendredi 20 avril 2007

Laissez-nous penser par nous-mêmes !




En ces derniers jours de campagne électorale pour le premier tour des élections présidentielles, je voudrais vous faire part d'un certain ras-le-bol que je sens poindre autour de moi...

Cela fait maintenant des mois et des mois que les médias nous gavent en nous relatant les péripéties des partis, des candidats et des électeurs... Le résultat des élections serait cette fois décisif pour l'avenir de la France, de l'Europe, de la planète !... Comme si un président allait à lui seul faire changer les choses (ne faut-il pas qu'il soit notamment entouré d'une solide équipe faisant preuve de réflexion et de détermination pour oeuvrer dans un climat de confiance pour le bien commun de tous les citoyens ?) 

Il y a quelque temps déjà qu'on nous saoûle par des informations contradictoires, prétendant chacune être la seule valable et véridique selon le courant de pensée qu'elle répercute :

Les médias nationaux, régionaux et locaux, par la télévision, la radio et la presse écrite qui se font l'écho de tous les petits bruits de campagne et de toutes les prises de position des personnages du monde politique aussi bien que des célébrités et de citoyens lambdas sélectionnés soigneusement dans le but d'appuyer telle prise de position plus ou moins implicite.

Les sondages, qui depuis des mois déjà veulent nous faire croire que telle catégorie d'électeurs votera pour tel candidat ou candidate, que la France pense en son ensemble ainsi plutôt que comme cela... Et pourtant les sondages ne peuvent pas être exacts, déjà parce qu'on voit bien qu'au même moment ils sont plusieurs à donner des résultats différents, mais en plus parce que certaines catégories d'électeurs ne peuvent pas être sondés ! Les sondages se faisant principalement par téléphone avec des listes d'abonnés au téléphone fixe qui ne sont pas en liste rouge, comment peut-on savoir ce que voteront les personnes qui sont en liste rouge, celles qui ont uniquement un téléphone portable et celles qui n'ont pas de téléphone ? 

Pareil raisonnement face à toutes les infos et intox circulant sur Internet, qu'il s'agisse des sites ou blogs plus ou moins officiels des candidats et des partis politiques, aussi bien que des sites ou blogs personnels des futurs électeurs (ou abstentionnistes) de telles tendances ou de tels autres courants de pensée...

Pourquoi faudrait-il absolument qu'il y aie un candidat (ou une candidate) qui sorte vainqueur au vrai sens du terme au soir des élections début mai ? Le véritable enjeu ne devrait-il pas plutôt être le bien des citoyens, plutôt que la gloriole ou la réussite de tel candidat ou de tel parti au détriment des autres ?

Me revient en mémoire une citation de Martin Luther King qui me semble appropriée "Nous devons apprendre à vivre tous ensemble comme des frères, ou nous allons mourir tous ensemble comme des idiots".

Je crois que la plupart des gens oublient la devise de notre pays, que nos ancêtres ont voulu terre de LIBERTE, d'EGALITE et de FRATERNITE pour tous.

La LIBERTE, c'est avoir le droit d'être chacun différent, pour ce qui est de ses origines culturelles et géographiques, pour ce qui est de la pensée et des choix spirituels ou philosophiques aussi bien que politiques, pour ce qui est du choix de l'endroit où l'on veut habiter et du métier qu'on veut exercer. Cette LIBERTE doit pouvoir être vécue dans le respect des libertés de tous nos concitoyens.  

L'EGALITE, c'est reconnaître que nous sommes tous des citoyens égaux en droits et en devoirs, EGALITE face aux lois et à toutes les facxettes administratives de notre pays. Nous devons tous avoir droit au logement, au travail, à la santé, à l'estime de notre personne... Personne ne doit être exclu ou être au-dessus des lois et des devoirs qu'il peut avoir envers le bien commun.  

La FRATERNITE, c'est tout simplement reconnaître que nous sommes tous de la même famille : les humains, les habitants de ce petit morceau de la Terre que nous devons gérer en "bons pères de famille" pour que nos enfants, et, après eux, les enfants de nos enfants puissent, après nous, y vivre heureux pour de très longues années. La FRATERNITE, c'est se sentir concerné par le bonheur et le bien-être de TOUS nos frères humains sans distinction de race, de religion, de catégorie sociale...

Maintenant, c'est à nous de nous faire NOTRE opinion, qui ne doit être influencée par personne et par aucun média ou parti. Nous ne devons pas nous laisser manipuler.

Et quand nous aurons fait notre choix, quand nous aurons (ou non) déposé un bulletin dans l'urne, sachons accepter le résultat des élections, même si'il ne correspond pas à ce que nous aurions souhaité. En fin de compte, notre pays aura le candidat (ou la candidate) qu'il aura choisi(e), qu'il aura mérité(e), pour l'ICI et le MAINTENANT qui forgeront le DEMAIN que nous aurons à vivre tous ensemble.

Par contre, je voudrais aussi dire à ceux qui font le choix de n'être que des éternels insatisfaits sans prendre position, sans s'impliquer en tant qu'acteurs dans la vie de leur cité, de leur région ou de leur pays qu'ils  ne peuvent s'en prendre en définitive qu'à eux-mêmes : tant qu'on n'a pas tout fait pour changer les choses, on n'a rien fait. 

jeudi 22 mars 2007

Alertes météo, ou le petit garçon qui criait au loup



Depuis avant-hier, notre région (le grand Est de la France) était en alerte-météo, car nous attendions de fortes chutes de neige. Il était conseillé de limiter les déplacements en voiture et les transporteurs routiers devaient appeler le répondeur de la météo pour connaître les conditions météo en temps réel avant de prendre la route.
Dans le Bas-Rhin, le préfet a fait fort hier matin : il a déclenché un plan d'urgence sur la route pour interdire à tout transporteur de rouler. Tôt dans la matinée, les forces de police et de gendarmerie furent donc mobilisées sur l'autoroute à Sélestat pour obliger tous les camions à s'arrêter sur la voie d'urgence !
Du coup, la circulation des véhicules légers fut particulièrement ralentie (un peu comme s'il y avait un accident) : il fallut aux pires moments presque une heure aux usagers pour parcourir les quelques kilomètres entre deux échangeurs d'autoroute).
Les routiers étaient particulièrement en colère, et on les comprend : il n'y avait pas l'ombre d'un flocon de neige à l'horizon, et même à l'heure actuelle (soit 24 h ensuite) il n'a toujours pas neigé (pour ma part, je suis plutôt dans le sud du Haut-Rhin)..
Donc, dans le Bas-Rhin le plan d'urgence fut levé aux alentours de 10 h du matin après avoir provoqué une belle pagaille et la circulation fut rétablie normalement pour tous les routiers qui avaient un moment menacé de bloquer totalement les routes en signe de protestation pour ces mesures exagérées.
Ces prévisions météo tellement alarmistes qui frisent la paranoïa me font penser au conte que je racontais à mes enfants quand ils étaient petits et que je vais vous résumer maintenant :

Il était une fois un petit garçon, un jeune berger qui gardait les moutons. On l'avait bien prévenu qu'il devait faire attention au loup. S'il apercevait le loup, il devait crier bien fort en appelant à l'aide afin que ses collègues les bergers qui gardaient chacun ses moutons un peu plus loin arrivent et chassent le loup.
Or, ce petit garçon s'ennuyait d'être seul avec ses moutons toute la journée sans avoir personne à figure humaine avec qui parler... Il se dit : si je crie "Au loup ! Au loup !" mes camarades bergers viendront à mon secours et je me sentirai moins seul. C'est donc ce qu'il fit : il cria bien fort "Au loup ! Au loup !" alors qu'il n'y avait pas l'ombre de la queue d'un loup à l'horizon... Tous les bergers accoururent pour chasser le loup. Le petit garçon dut bien leur expliquer qu'ils s'étaient alarmés pour rien : il n'avait pas vu le loup, mais comme il était content de les voir pour papoter un peu ! Ses camarades le grondèrent, car ils étaient fâchés d'avoir couru pour rien en abandonnant leurs bêtes pendant qu'ils venaient à son secours... Chacun repartit ensuite garder son troupeau.
Au bout d'un moment, le petit garçon se sentit à nouveau seul. Il cria à nouveau "Au loup ! Au loup !" et ses camarades arrivèrent à nouveau très vite, croyant que cette fois-ci il y avait bien le loup. A nouveau le petit garçon se fit gronder et les autres bergers retournèrent garder leurs bêtes...
Cela se passa ainsi plusieurs fois, jusqu'au moment où les autres bergers, excédés, se mirent d'accord entre eux pour ne plus venir si leur compagnon les appelait en criant "Au loup ! Au loup !".... 
Et c'est à ce moment précis de l'histoire que le loup apparaît, le vrai, celui qui dévore les troupeaux !... Dans le soir tombant, le petit garçon voit deux yeux jaunes luire et s'approcher doucement : c'est le loup ! Oh, comme il se met vite à crier " Au loup ! Au loup !" et cette fois dans sa voix il y a des accents de désespoir et de vérité... Mais ses collègues, en entendant ses cris, ricanent en pensant que décidément il est un bon comédien, et ils ne viennent pas à son secours...
Les cris se sont tus. Le petit garçon qui criait au loup a été dévoré par le loup car ses compagnons ne le croyaient plus : il leur avait trop menti en les alarmant si souvent pour rien. Quand enfin il disait la vérité, plus personne n'avait confiance en ce que disait le petit menteur. 

mardi 13 février 2007

Saint-Valentin et mercantilisme




Selon moi, la Saint-Valentin est malheureusement devenue une fête très commerciale, comme Noël et la Fête des Mères.
Bijoutiers, fleuristes, chocolatiers, parfumeurs, pour ne citer qu'eux, font particulièrement des affaires à ce moment-là.
Cela fait environ un mois que les publicités basées sur la Saint-Valentin nous rappellent que nous devons ce jour-là fêter la personne qu'on aime.
Mais, quand on aime, ne doit-on pas plutôt montrer notre amour dans les petites choses du quotidien ?
Malheureusement, souvent les fêtes sont une occasion de racheter toutes les fois où on n'a pas assez été affectueux dans la vie de tous les jours... En quelque sorte une occasion de se faire pardonner !
C'est bien dommage, ne trouvez-vous pas ?
Et vous, quelle est votre opinion à propos de la Saint-Valentin ?
Est-ce pour vous une occasion de fête, de vous retrouver avec l'être aimé ?
Ou est-ce pour vous un jour comme un autre ?
Ou la Saint-Valentin est-elle un jour où vous ressentez amèrement votre solitude ?

vendredi 3 novembre 2006

Edition : la scandale du pilon !




J'ai vu cette semaine un reportage sur le pilonnage des livres invendus. Ma fille de 14 ans a encore plus été choquée que moi par ce gaspillage de culture, ce crime que l'on fait aux mots publiés...

Les livres qui sont sacrifiés au pilon sont les victimes du mercantilisme des marchés de l'édition : tirés en très grand nombre d'exemplaires qui auront la plupart du temps un plus grand nombre d'invendus que de livres effectivement achetés par des lecteurs potentiels... Ne serait-il pas plus simple de calculer au plus juste le nombre d'ouvrages à commercialiser ?
Et le pilonnage (massif) n'est-il pas le résultat du prix excessif auquel sont vendus les livres ? Dans notre contexte de crise économique autant que de vide culturel, ne vaudrait-il pas mieux vendre les livres juste quelques euros moins cher, afin d'encourager ceux qui sont un peu près de leurs sous à les acheter ? Et pourquoi mettre au rebut, puis au pilon, des invendus seulement quelques semaines après la date d'édition...

Le fric, encore le fric, le profit... Et cela nous amène aux très convoités prix littéraires ! Des ouvrages que subitement on va trouver très intéressant (simple snobisme) et qu'on va s'arracher pour faire figurer en bonne place sous le sapin de Noël, livres qui souvent ne seront même pas lus en entier par ceux qui les auront reçus en cadeau !

Pour en revenir à tous les pauvres ouvrages somme toute très honorables qui ont le malheur d'aboutir au pilon, je me disais qu'il serait assez sympa d'en sauver un certain pourcentage pour en faire don dans plein d'endroits qui pourraient en être demandeurs : petites bibliothèques associatives, dans notre pays et au-delà dans toute la francophonie et les pays où notre langue française est étudiée comme langue vivante.