Επιδημία (epidemia) : Comme une épidémie, contagieuse, communicative... C'est ainsi que je veux partager avec vous mes réflexions du moment sur des sujets variés (actualité, humeur, etc.) N'hésitez pas à vous exprimer à votre tour : un blog est surtout vivant par les commentaires de ses visiteurs. Merci d'avance !

jeudi 30 octobre 2008

Incivilités : une voiture stationne devant votre garage, que faites-vous ?










Mon coup de gueule ce matin ira pour tous ceux qui stationnent égoïstement au mépris de ceux qu'ils gênent.
En l'occurence, il s'agit d'un anonyme qui a stationné sa voiture devant notre garage cette nuit, nous empêchant ainsi de sortir notre voiture ce matin quand il fallait aller au travail.


Nous habitons un quartier d'immeubles où certes les places de stationnement n'avaient pas été prévues en quantité suffisante au moment de la construction du quartier (milieu des années 70). Tous les habitants se débrouillent de leur mieux pour stationner, lorsque les places "normales" de stationnement sont occupées (devant les entrées d'immeubles malgré les panneaux d'interdiction de stationner, sur les pelouses, sur un ancien terrain de basket reconverti en place déserte, etc.). Il arrive aussi que les gens soient plus ou moins obligés de stationner devant les garages (bien trop peu nombreux eux aussi) situés à côté des entrées d'immeubles.
Donc il arrive assez fréquemment qu'un véhicule soit devant notre entrée de garage, mais la plupart du temps c'est juste en bordure de la porte du garage, et nous pouvons donc ouvrir le garage pour entrer ou sortir notre véhicule. Sinon, il y a aussi une entente tacite avec un sympathique voisin qui ne ferme pas sa voiture à clé afin que nous puissions la pousser de quelques centimètres s'il gêne, avec lui il n'y a pas de problème du tout...

Mais voilà, ce matin je devais conduire ma fille à un petit boulot de quelques heures qu'elle avait trouvé : un intérim pour un inventaire commençant à 5h45 à quelques kilomètres de chez nous. Et "damned !", un véhicule inconnu devant notre garage... Impossible de l'ouvrir... Impossible de savoir à qui il était... Que faire ?

J'ai donc réveillé tout l'immeuble en sonnant chez tous les locataires des deux entrées situées près du garage... Imaginez une sonnerie qui vous tire du lit à 5h35, vous apprécieriez aussi, n'est-ce pas ?... Malgré toutes mes excuses auprès des gens que je dérangeais ainsi, je me suis donc fait copieusement enguirlander par certains locataires mal réveillés... Personne ne savait à qui était ce maudit véhicule (une 405 Peugeot noire... vais-je aussi vous donner le numéro d'immatriculation ? lol... ok : le numéro finit par VL 68, je n'en dirai pas plus ici... )... Que faire ?... "Prévenez les gendarmes au lieu d'emmerder tout le monde !!!"... Oui, sans doute, mais cela aurait changé quoi pour le boulot de ma fille ? Que dalle ! Ce n'est pas les gendarmes qui l'auraient conduite bosser, non mais !!!!!... Pour cette fois, il était de toute façon trop tard.

Heureusement, mon fils habite la même ville que nous... Nous l'avons appelé, mais entre temps il était déjà 5h45, l'heure où ma fille aurait dû être sur place pour l'inventaire ! Enfin bref, lui aussi est sorti du lit en catastrophe et a conduit sa soeur (en retard) au boulot... Pour l'instant je ne sais même pas encore si le retard n'a pas été préjudiciable à sa possibilité d'effectuer quelques heures de travail, à une époque où chaque petit boulot est une manne providentielle...

De mon côté, j'ai posé un mot sous l'essuie-glace du véhicule qui est encore devant notre garage à l'heure actuelle : "La prochaine fois que cette voiture est devant notre garage, nous appelons les gendarmes".

Voilà, c'est une journée qui commence bien, sous la pluie et dans l'énervement, à cause d'un conducteur égoïste et irréfléchi...


Egoiste
envoyé par smeagul_1

jeudi 24 avril 2008

Quand une femme ment...

Chers amis blogueurs, j'ai reçu aujourd'hui dans mes mails une petite histoire très intéressante, que je veux vous raconter à mon tour :


Un jour, une couturière cousait, assise au bord de la rivière. Soudain, son dé tomba dans la rivière. Comme elle hurlait de désespoir, le Seigneur apparut et lui demanda: "Chère fille, pourquoi pleures-tu?" La couturière répondit que son dé était tombé dans la rivière, et elle en avait besoin pour aider son mari à nourrir sa famille. Le Seigneur plongea la main dans l'eau et en sortit un dé en or avec des saphirs.


"Est-ce ton dé?" demanda le Seigneur. "Non," répondit la couturière. Le Seigneur plongea à nouveau la main dans la rivière et en ressortit un dé en or et rubis.


"Est-ce ceci ton dé?" demanda-t-il une nouvelle fois. À nouveau, la couturière répondit "Non." Le Seigneur plongea une troisième fois la main dans la rivière et en ressortit un dé en cuir




"Est-ce ton dé?" demanda le Seigneur. "Oui" répondit la couturière. Le Seigneur fut content de l'honnêteté de la femme et lui donna les trois dés de couture... La couturière rentra à la maison heureuse.


Quelques années plus tard, pendant une promenade du couple au bord de la rivière, le mari tomba dans l'eau et disparut dans le courant. La couturière hurla de tous ses poumons. Le Seigneur lui apparut à nouveau et lui demanda: "Femme, pourquoi pleures-tu?" La couturière répondit: "Oh Seigneur, mon mari est tombé dans la rivière!" Le Seigneur plongea la main dans l'eau et en ressortit George Clooney: "Femme: est-ce ton mari???"


"Ouiiii!!!" hurla la femme. Le Seigneur, furieux: "Tu as menti, ce n'est pas vrai!!" La couturière répondit: "Pardonnez-moi Seigneur. Il y a eu malentendu: si j'avais dit 'non' à George Clooney, vous auriez sorti Brad Pitt..."



"...et si j'avais dit 'non' à lui aussi, vous auriez sorti mon mari. Et si à ce moment j'avais dit 'oui', vous m'auriez donné les trois. Seigneur, ma santé n'est plus si bonne, je n'aurais pas pu prendre soin de trois maris. C'est POUR CELA que j'ai dit 'oui à George Clooney." Ainsi, le Seigneur permit à la couturière de garder Clooney avec elle.

La morale de l'histoire?
Quand une femme ment, c'est pour une raison juste et honorable et c'est dans l'intérêt de tout le monde..........

mardi 15 avril 2008

Lu dans la presse : 1er mai et Ascension, Polémique autour d'un jour chômé supplémentaire




Alors que la direction générale du travail le recommande, sous une certaine condition, de nombreux chefs d’entreprise refusent l’octroi d’un jour chômé supplémentaire en raison de la coïncidence cette année du 1er Mai et du jeudi de l’Ascension.
Aucun texte de loi ne fixe une règle générale pour ce cas très particulier intervenant une à deux fois par siècle. Ce quasi vide juridique est mis en avant par le patronat pour justifier le refus d’un jour chômé supplémentaire pour compenser une rare coïncidence. En 2008, le 1er Mai, fête du travail, coïncidera avec le jeudi de l’Ascension, fête religieuse (L’Alsace du 19 mars). Un tel chevauchement était intervenu la dernière fois en 1913. Il ne se reproduira plus avant 2160. Un cas similaire était apparu en 1997, année de la coïncidence du 8 Mai et du jeudi de l’Ascension.
Bonne ou fausse note ?
La sous-direction de la politique individuelle et collective du travail au ministère du travail et de l’emploi à Paris, qui a été chargée de prendre position sur cette épineuse question, a rédigé une note datée du 16 janvier 2008. Cette note, qui s’inspire d’une autre note de la direction des relations du travail du 12 octobre 2007, stipule que si la convention collective prévoit le chômage des jours fériés, les salariés « absents le 1er Mai au titre de la fête du travail devront bénéficier d’un jour de repos supplémentaire dans l’année au titre du jeudi de l’Ascension ». À l’inverse, si la convention ne prévoit rien, les salariés ne pourraient revendiquer aucune compensation. Cette position se fonde sur un arrêt de la Cour de cassation du 21 juin 2005 relative à la convention des établissements d’hospitalisation, de soins, de cure, de garde et d’assistance privés à but non lucratif (FEHAP). « Cet arrêt ne saurait avoir une portée générale », estime Jean-Yves Simon, avocat à Mulhouse, spécialiste en droit social. « Aucun texte légal ne prévoit cette récupération », souligne-t-il. Et pour cause : à l’époque de l’ordonnance du 16 août 1892 visant les jours fériés, ces jours chômés n’étaient pas rémunérés. « Tout dépend de la rédaction de la convention collective et de l’interprétation qu’en donnent les parties signataires », explique Me Jean-Yves Simon. « Nous avons recommandé à nos sections d’entreprise de réclamer un jour chômé supplémentaire », signale Alain Kaufmann, secrétaire général de la CFTC du Haut-Rhin. « En cas de refus, nous nous réservons la possibilité d’entreprendre un recours en justice ». La CGT et FO ont pris une position similaire. La CFDT Alsace est catégorique : « Les salariés soumis au droit local ont droit à un jour de repos supplémentaire » pour compenser la coïncidence, « même si la convention collective ne détaille pas explicitement les jours fériés ». Explication avancée : « La loi locale est une norme supérieure aux conventions ou accords collectifs ». En fait, la coïncidence de deux jours fériés n’est pas envisagée dans le droit local. « Il n’a pas pour objet de donner aux salariés d’Alsace Moselle un droit à 13 jours fériés chômés, mais seulement à imposer que les jours qu’il liste comme étant fériés soient des jours chômés », nuance Laurence Grisey Martinez, juriste à l’institut du droit local (IDL). De bon gré ou mal gré, l’octroi ou non d’un jour chômé supplémentaire servira de baromètre du climat social dans les entreprises en cette année bissextile où l’on aura forcément travaillé un jour supplémentaire.


Adrien Dentz
(source : Journal L'Alsace du 15/04/2008)

samedi 29 mars 2008

Quand je fouille dans mes archives familiales : Courrier des lecteurs, la route qui tue

Dans mon précédent post, je reproduisais une prise de position que j'avais faite dans un courrier des lecteurs au Journal L'Alsace en décembre 1987 au sujet de "la route qui tue". Quelques années après, c'est ma fille Rose-Noëlle, âgée alors de 13 ans, qui a vu sa lettre publiée dans le courrier des lecteurs du Journal L'Alsace du 25 mars 1995. Elle voulait témoigner ainsi de ses craintes vis-à-vis des chauffards et des criminels de la route.

Je reproduis ci-dessous cette prise de position :


Je crois que les conducteurs qui font des excès de vitesse devraient être sévèrement punis (amendes, retrait de permis) car à un instant ou à un autre un obstacle peut survenir et alors ils devraient freiner au dernier moment et ce serait dangereux, comme les gens qui tournent sur la route au lieu de chercher à s'arrêter ou à manoeuvrer là où ils ne gêneraient pas (parking, etc.).

On accuse souvent les camionneurs alors que c'est souvent plutôt de la faute des automobilistes. Et j'en profite pour dire qu'à cause des voitures, chaque jour plusieurs enfants se fotn renverser ou même écraser à cause des conducteurs trop pressés. Alors calmez-vous et pensez un peu aux autres (enfants, piétons).

J'ai treize ans et je veux vivre. Je ne voudrais pas que ma vie soit trop vite interrompue à cause d'un fou du volant, de même que je ne voudrais pas être handicapée à cause d'un accident de la route.

(Rose-Noëlle, dans L'Alsace du 25 mars 1995)

Quand je fouille dans mes archives familiales : Courrier des lecteurs, la route qui tue

En rangeant d'anciennes coupures de presse, j'ai retrouvé un extrait du courrier des lecteurs paru dans le Journal L'Alsace en décembre 1987. Réactions à la suite d'un tragique accident ; un accident de plus, dans une série sans fin, car peut-on dire que les choses ont vraiment changé depuis sur la route ? Je recopie ci-dessous ma prise de position d'il y a déjà plus de vingt ans.



La violence routière et toutes ses victimes innocentes, ça suffit. enfants renversés en pleine agglomération, autres innocentes victimes qui marchaient sur le trottoir... Quel parent, en voyant partir son enfant, n'a jamais craint de ne plus le revoir, victime de la circulation ? La fatalité, le destin, ne devraient jamais pouvoir être invoqués. Nous sommes tous coupables, plus ou moins consciemment, d'erreurs sur la route. C'est notre comportement que nous devons changer. Il faut améliorer la sécurité. Par l'enseignement des règles de circulation dès la maternelle. Par la mise en place systématique de ralentisseurs (si ça casse les amortisseurs, c'est bien fait, on n'a qu'à rouler plus lentement). Par des contrôles plus fréquents et une répression plus sévère, sans possibilité de faire sauter les P.V.

(Clementia dans le Journal L'Alsace du 5 décembre 1987)


jeudi 27 mars 2008

Allumer des bougies pour le peuple tibétain



Ce jeudi 27 mars 2008
à partir de 20 heures.

Chacun est invité à illuminer par des lampions ou des bougies ses fenêtres.
Partout dans le monde.
Puis tous les jeudis jusqu’au 8 août (date d’ouverture des jeux olympiques).


« Quels que soient votre vénération pour les maîtres tibétains et votre amour pour le peuple tibétain, ne dites jamais du mal des Chinois.
Le feu de la haine ne s’éteint que par l’amour et, si le feu de la haine ne s’éteint pas, c’est que l’amour n’est pas encore assez fort ».
- le XIVème dalaï lama -

à faire suivre à toutes les personnes de votre connaissance.

vendredi 21 mars 2008

Urgence Tibet


Je retransmets ici l'appel reçu dans ma boîte à mails, que je vous demande de diffuser largement à votre tour en faveur du Tibet :





En défilant pour la liberté dans les rues de Lhassa et d'autres villes tibétaines au risque de leurs vies les moines et laïcs tibétains en appellent au monde entier.

La police armée chinoise a répondu par des tirs d'armes à feu faisant plusieurs victimes et des dizaines de manifestants ont été brutalement interpellés.

http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?t=5152
Comme il y a urgence à manifester notre soutien, je vous propose de signer cette pétition en ligne
http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=204
et de demander symboliquement la nationalité tibétaine
http://pagesperso-orange.fr/passeport.tibetain/naturalisation.htm

Merci

mercredi 27 février 2008

Politique ou polémiques ?

Ces deux mots, POLITIQUE et POLEMIQUE, me semblent ne faire qu'un dans l'esprit de nombreuses personnes, en particulier de beaucoup de ceux qui veulent se mêler de politique.

Hors, ils ne veulent en réalité pas du tout dire la même chose :

- POLITIQUE, qui vient du grec polis signifiant ville, se rapporte à l'ensemble de l'organisation de la ville, de l'état et à l'ensemble des mesures qui sont prises collectivement ou individuellement pour le fonctionnement et l'autorité d'un Etat ou d'une société.
(le mot POLICE vient d'ailleurs aussi du grec politeia qui signifie organisation politique et se rapporte donc à ce qui sert à garantir l'ordre public ou le bon fonctionnement des institutions au service de la société).

- POLEMIQUE, qui vient du grec polemikos signifiant relatif à la guerre (polemos) qualifie des échanges vifs, des controverses, menés le plus souvent par écrit.

Je veux compléter ces deux définitions par celle du mot REPUBLIQUE qui vient du latin res publica, chose publique.On peut rapprocher PUBLIC (du latin publica) à PEUPLE (du latin populus) pour qualifier ce qui est relatif à l'ensemble des personnes vivant en un lieu donné, ville, région ou Etat.

Ceux qui pratiquent la POLITIQUE devraient pouvoir s'occuper de la REPUBLIQUE ( dans le sens de l'organisation de la vie en société pour le bien de tous) sans avoir à tout propos recours à la POLEMIQUE.

Ne peut-on pas construire plus solidement pour le bien de tous par des échanges d'idées sereins et altruistes, que par les luttes acharnées en vue d'obtenir pouvoir personnel et vaine gloire plus ou moins éphémère...

La société dont je rêve pour demain





Il était une fois... le pasteur Martin Luther King et son célèbre "I have a dream" (cliquez sur les mots soulignés pour lire tout sur le rêve de M L. King)... C'était un discours d'avant-garde, où il était question d'une société respectant tout être humain, sans racisme ni ségrégation. Depuis l'époque où il fut prononcé, il y a eu des progrès, mais ce n'est pas encore suffisant. Notre monde souffre encore de la folie et de l'égoïsme d'hommes et de nations qui veulent imposer leur puissance aux plus faibles.







Mes propres réflexions sont inspirées par Martin Luther King et aussi par de grands penseurs humanistes de diverses époques.




Alors aujourd'hui encore et plus que jamais, j'ose moi aussi faire ce rêve que dans un avenir que j'espère proche les outils de guerre pourront être forgés en instruments destinés à la culture dans tous les sens du terme (des outils destinés à la culture agricole et horticole, mais aussi des instruments de musique, des outils de sculpteur, des ciseaux de couturière, etc).
Je rêve et j'espère que les luttes pour d'illusoires pouvoirs seront oubliées et laisseront place à une saine émulation intellectuelle et artistique, dans un monde où l'argent et les possessions matérielles auront cessé de régner.
Je rêve d'une société où, partout dans le monde, pour le même travail il y aura la même rémunération, une société où il n'y aura plus de surenchères et où les fruits du travail auront la même valeur "marchande" sans aucune concurrence malsaine.
Je rêve d’un monde où chacun disposera au départ d’un même « capital » avec lequel il pourra s’offrir ce qui lui convient selon ses besoins et ses aspirations.
Dans le monde dont je rêve, le système actuel des monnaies et de l’argent pourra, par exemple, être remplacé par des points, un peu comme dans les jeux vidéo. Chacun pourra augmenter ses points de diverses manières selon ses capacités : par son travail, mais aussi par toute création artistique ou autre, et encore par les services qu’il rendra à la société (le bénévolat trouvera ainsi une contrepartie). Chaque habitant de la terre se sentira valorisé, car ses compétences trouveront une juste reconnaissance. En effet, je pense que chaque être a ses propres domaines de compétences où il peut exceller et être utile aux autres tout en étant considéré et valorisé ; il suffit de donner à chacun les moyens de dépister ses compétences et ses aspirations, afin qu’il puisse les utiliser pour son plus grand plaisir et celui d’autrui.
Je rêve, je rêve... Des ouvrages tels La République (Platon) et l'Utopie (Thomas More) peuvent inspirer des bonnes volontés pour un monde où demain nous ne serons plus considérés comme de doux rêveurs mais comme des êtres réalistes et constructifs qui auront été juste un peu en avance sur leur temps dans le domaine des idées.

Laissez-nous penser par nous-mêmes !


Aujourd'hui, je livre à votre réflexion (sans en changer un seul mot) un texte que j'avais écrit l'an dernier sur certains de mes autres blogs, à la mi-avril, vers le point culminant de la campagne des élections présidentielles en France :




LAISSEZ-NOUS PENSER PAR NOUS-MÊMES !


En ces derniers jours de campagne électorale pour le premier tour des élections présidentielles, je voudrais vous faire part d'un certain ras-le-bol que je sens poindre autour de moi...

Cela fait maintenant des mois et des mois que les médias nous gavent en nous relatant les péripéties des partis, des candidats et des électeurs... Le résultat des élections serait cette fois décisif pour l'avenir de la France, de l'Europe, de la planète !... Comme si un président allait à lui seul faire changer les choses (ne faut-il pas qu'il soit notamment entouré d'une solide équipe faisant preuve de réflexion et de détermination pour oeuvrer dans un climat de confiance pour le bien commun de tous les citoyens ?)

Il y a quelque temps déjà qu'on nous saoûle par des informations contradictoires, prétendant chacune être la seule valable et véridique selon le courant de pensée qu'elle répercute :

Les médias nationaux, régionaux et locaux, par la télévision, la radio et la presse écrite qui se font l'écho de tous les petits bruits de campagne et de toutes les prises de position des personnages du monde politique aussi bien que des célébrités et de citoyens lambdas sélectionnés soigneusement dans le but d'appuyer telle prise de position plus ou moins implicite.

Les sondages, qui depuis des mois déjà veulent nous faire croire que telle catégorie d'électeurs votera pour tel candidat ou candidate, que la France pense en son ensemble ainsi plutôt que comme cela... Et pourtant les sondages ne peuvent pas être exacts, déjà parce qu'on voit bien qu'au même moment ils sont plusieurs à donner des résultats différents, mais en plus parce que certaines catégories d'électeurs ne peuvent pas être sondés ! Les sondages se faisant principalement par téléphone avec des listes d'abonnés au téléphone fixe qui ne sont pas en liste rouge, comment peut-on savoir ce que voteront les personnes qui sont en liste rouge, celles qui ont uniquement un téléphone portable et celles qui n'ont pas de téléphone ?

Pareil raisonnement face à toutes les infos et intox circulant sur Internet, qu'il s'agisse des sites ou blogs plus ou moins officiels des candidats et des partis politiques, aussi bien que des sites ou blogs personnels des futurs électeurs (ou abstentionnistes) de telles tendances ou de tels autres courants de pensée...

Pourquoi faudrait-il absolument qu'il y aie un candidat (ou une candidate) qui sorte vainqueur au vrai sens du terme au soir des élections début mai ? Le véritable enjeu ne devrait-il pas plutôt être le bien des citoyens, plutôt que la gloriole ou la réussite de tel candidat ou de tel parti au détriment des autres ?

Me revient en mémoire une citation de Martin Luther King qui me semble appropriée "Nous devons apprendre à vivre tous ensemble comme des frères, ou nous allons mourir tous ensemble comme des idiots".

Je crois que la plupart des gens oublient la devise de notre pays, que nos ancêtres ont voulu terre de LIBERTE, d'EGALITE et de FRATERNITE pour tous.

La LIBERTE, c'est avoir le droit d'être chacun différent, pour ce qui est de ses origines culturelles et géographiques, pour ce qui est de la pensée et des choix spirituels ou philosophiques aussi bien que politiques, pour ce qui est du choix de l'endroit où l'on veut habiter et du métier qu'on veut exercer. Cette LIBERTE doit pouvoir être vécue dans le respect des libertés de tous nos concitoyens.

L'EGALITE, c'est reconnaître que nous sommes tous des citoyens égaux en droits et en devoirs, EGALITE face aux lois et à toutes les facxettes administratives de notre pays. Nous devons tous avoir droit au logement, au travail, à la santé, à l'estime de notre personne... Personne ne doit être exclu ou être au-dessus des lois et des devoirs qu'il peut avoir envers le bien commun.

La FRATERNITE, c'est tout simplement reconnaître que nous sommes tous de la même famille : les humains, les habitants de ce petit morceau de la Terre que nous devons gérer en "bons pères de famille" pour que nos enfants, et, après eux, les enfants de nos enfants puissent, après nous, y vivre heureux pour de très longues années. La FRATERNITE, c'est se sentir concerné par le bonheur et le bien-être de TOUS nos frères humains sans distinction de race, de religion, de catégorie sociale...

Maintenant, c'est à nous de nous faire NOTRE opinion, qui ne doit être influencée par personne et par aucun média ou parti. Nous ne devons pas nous laisser manipuler.

Et quand nous aurons fait notre choix, quand nous aurons (ou non) déposé un bulletin dans l'urne, sachons accepter le résultat des élections, même si'il ne correspond pas à ce que nous aurions souhaité. En fin de compte, notre pays aura le candidat (ou la candidate) qu'il aura choisi(e), qu'il aura mérité(e), pour l'ICI et le MAINTENANT qui forgeront le DEMAIN que nous aurons à vivre tous ensemble.

Par contre, je voudrais aussi dire à ceux qui font le choix de n'être que des éternels insatisfaits sans prendre position, sans s'impliquer en tant qu'acteurs dans la vie de leur cité, de leur région ou de leur pays qu'ils ne peuvent s'en prendre en définitive qu'à eux-mêmes : tant qu'on n'a pas tout fait pour changer les choses, on n'a rien fait.